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chez aurélie
26 février 2009

The Wrestler

de Darren Aronofsky

A l'origine, je ne devais pas aller voir ce film. Bon j'avais bien choisi mon jour (samedi après midi), un cinéma qui n'ouvre ses portes que cinq minutes avant le début de la séance. Et ... une file d'attente monstre ! Tant pis "Le code a changé" ce sera pour une prochaine fois. Je reprends le métro, me dirige vers la rive gauche de Rouen et atterrit chez le concurrent. (3 euros 90 la place de cinéma pour les moins de vingt six ans). Là l'unique film que je n'ai pas vu mais qui a débuté depuis quelques minutes est : The WRESTLER (le lutteur)

Le retour en grâce de Mickey Rourke

Acteur américain à la gueule d'ange dans les années 80. Il s'essaie aussi la boxe en profesionnel avec succès. Mais il cultive les excès : drogue, relations conjugales houleuses et chirurgie esthétique catastrophiques.

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Il revient début 2000 avec le très réussi Sin City dans le rôle de Marv. Un rôle qui le prédestine à celui de Randy dans the Wrestler où il joue un catcheur. Une brute pleine de muscles qui donne autant de coup qui en reçoit. Mais acteur à fleur de peau.

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J'avoue avoir tremblé mais être fascinée par les combats de catch (lire ici une brodeuse qui apprécie ce sport) même si en France ce n'est pas très couru. Sport particulièrement chorégraphié et scénarisé. Cela m'a appris le combat corps à corps ( en utilisant seulement son corps et ses membres comme arme) mais avec aussi des accessoires : agrafeuse !, barbelé, chaise, escabeau et même prothèse de jambes ! ( un fan handicapé qui lui tend sa prothèse : "take my leg ! take my leg ").

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Le film rend compte des commerces et partenaires parallèles : le héros est ami avec une strip-teaseuse, la pharmacie du catcheur (entretenir ses muscles), la poudre qui circule et les autographes payants.

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La mise en scène, le cadrage, le réalisateur nous a habitué à mieux avec ses précédents films (requiem for a dream ou the fountain). Mais c'est une mise en scène qui tend vers le milieu indépendant américain qui m'est cher pour mieux servir l'environnement dans lequel évolue Randy le catcheur. Dommage que l'académie des oscars n'a pas récompensé cette belle composition. Mais l'ancienne tête brûlée qu'est Mickey Rourke n'est pas encore assagi comme l'est désormais Sean Penn.

(Photos dvdrama)

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chez aurélie
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