Looking for Eric

de Kenneth Loach
avec Eric Cantona, Steve Evets....

L'histoire :
"Eric Bishop (Steve Evets) , postier à Manchester, traverse une mauvaise passe.
Sous son nez, ses deux beaux fils excellent dans des petits trafics en tous genres, sa fille lui reproche de ne pas être à la hauteur et sa vie sentimentale est un désert.
Malgré la joyeuse amitié et la bonne humeur de ses collègues postiers qui font tout pour lui redonner le sourire, rien n'y fait... Un soir, Eric s'adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre semble l'observer d'un oeil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ?
Eric en est persuadé, le King Cantona, peut l'aider à reprendre sa vie en mains ... "

L'un des évènements au dernier festival de Cannes. Je suis une fan de Ken Loach depuis Sweet Sixteen et Just a kiss.
Considéré comme le cinéaste anglais pour la comédie sociale (ex: Les Navigators sur la privatisation du chemin de fer), Ken Loach est dans un état de grâce depuis plusieurs films désormais. Collaborateur de Paul Laverty au scénario, leur tandem fait mouche pour raconter des histoires extraordinaires à des gens simples, honnêtes et soucieux d'améliorer leurs vies.

Ici un postier simple dans sa vie, ayant une difficulté à avoir une vie sentimentale stable. Passionné par le football qu'il partage avec ses collègues de travail. Ses enfants commettent des fautes, qu'il tente de réparer au mieux et de son côté renoue avec un amour passé.

Amour des personnages, des dialogues dans la culture et la mentalité anglo-saxonne, ce film avec celui d'Almodovar (les étreintes brisées) auraient du se retrouver au palmarès de Cannes. Il était au rendez-vous avec un très beau film sur le genre humain, les soucis parentaux, la passion d'un sport et l'admiration d'une icône. C'est une bouffée d'air frais, un élan d'espoir et d'optimisme malgré les travers et les aléas que le vie nous inflige ou tout simplement les erreurs de parcours qu'il nous arrive de commettre.

Sortie le 27 mai 2009
Photos et histoire : dvdrama